Écriture d’invention

Ce fut comme une apparition :
Jean n’avait pas réussi à trouver le sommeil la nuit dernière suite à la rupture de son couple de près d’an de vie commune. Il s’était levé de bonne heure ce matin-là afin de s’éclaircir les idées. Mais il se sentait triste et désemparé car il n’avait toujours pas trouvé pourquoi elle l’avait quitté. Il ne l’avait jamais trompé, ne lui avait jamais manqué de respect. Il avait toujours été gentil avec elle et a tenter tant bien que mal de subvenir à ses besoins, de lui faire plaisir, et pourtant, elle l’a quitté. Et lorsque notre jeune étudiant en médecine, vit apparaître, tel un mirage, une femme d’une beauté inouïe, marché le long de la Seine, ses problèmes de couples ne lui importait plus.

Elle se tenait sur le bord du fleuve, ses mains douces posés sur le petit muret. Le soleil venait juste de répandre ses premiers rayons et la brume matinale rendait difficile toute distinction des détails chez la femme. Mais ses formes parfaites, sa chevelûre étincelante, ses jambes longues et fines étaient plus que distinguables. Elle portait une longue veste grise qui lui arrivait aux genoux et palpitait au vent. Sa veste, centurée par un épais ruban noir au niveau du ventre donnaient à ses hanches une forme féminine. Les collants qui recouvraient ses jambes jusqu’à mi-cuisse, donnaient un tin séductif à la peau.

Ce dernier était assis, sur le banc qui se trouvait juste derrière elle, et depuis près de deux heures il restait là à contempler la beauté époustouflante de cette inconnue, et à chaque nouveau regard qu’il posait sur son corps, il la trouvait encore plus mignonne. En effet, si l’on devait trouver à l’apparence physique de cette femme un quelconque défaut, ce ne serait pas sans grandes difficultés.

Elle avait des cheveux d’un blond brillant avec des boucles dorées. Ses cheveux avaient une apparence soyeuse, et incitaient à les caresser de la main. Ils tombaient sur sa poitrine et s’agitaient sous la