Charles Perrault
Grace à son nouveau travail, Il fait la connaissance de Colbert, le nom du très puissant ministre d'État et contrôleur général des finances de Louis XIV et devient son homme de confiance. Par ce biais, il participe un peu à la vie politique de l’époque. Il commence à publier ses premières œuvres avant de prendre parti au combat entre les Modernes contre les Anciens à l'Académie française, dont il devient membre en 1671 et épouse Marie Guichon, une jeune femme de dix-neuf ans. Mais La mort de Colbert le 6 septembre 1683 marque sa fin dans le pouvoir politique, il perd donc sa charge et est même exclu de l’Académie. Veuf depuis 1678, Perrault consacre dorénavant la majeure partie de son temps alors à l’éducation de ses enfants
Mais il reprend son combat contre les anciens de l’académie en 1688. Perrault s’emploie dès lors à faire triompher ses idéaux littéraires.
C’est durant cette même période que Perrault rédige ses contes de fées. Entre 1693 et 1694 paraissent d’abord trois contes en vers puis, en 1697, les Histoires ou Contes du temps passé encore appelés Contes de ma mère l'Oye. L'essentiel de son travail consiste en la collecte et la retranscription de contes issus de la tradition orale française. Il est l'un des formalisateurs du genre littéraire écrit du conte merveilleux.
Les Mémoires de ma vie, la dernière œuvre qu’il publie avant de s’éteindre à soixante-quinze ans le 16 mai 1703 marque la fin de sa vie mais aussi son entre dans le panthéon des grands auteurs du XVIIe siècle.