Chat botté analyse
Ce conte a été publié par Charles Perrault, en France, en 1697, avec d’autres contes comme par exemple, le petit chaperon rouge.
Il existait déjà des autres versions de ce conte, ou de conte assez similaire, avant que Perrault l’écrive.
En 1553, La Chatte de Constantin le fortuné, écrit par Giovanni Francesco Straparola. Toutefois, dans le conte de Straparola, le pauvre fils du meunier est fils d'une veuve de Bohême, le chat est une fée déguisée en chatte, la princesse s'appelle Elisetta et le château n'appartient pas à un ogre mais à un seigneur récemment décédé. Le garçon pauvre devient finalement le roi de Bohême.
En 1634, un autre conte avec un chat comme héros. Ce conte a été écrit par Basil. Dans cette version, le garçon pauvre est un mendiant du nom de Gagliuso (ou Cagliuso) dont la richesse est assurée d'une manière similaire à l'histoire du Chat botté. Cependant, le conte se termine différemment : pour montrer sa gratitude, Gagliuso promet au chat qu'il l'enterrera dans un cercueil d'or. Trois jours après, le chat teste son maître en prétendant être décédé et il est horrifié lorsqu'il entend Gagliuso demander à sa femme d'attraper le cadavre par les pattes pour le jeter par la fenêtre. Le chat bondit, s'exclame que c'est là sa récompense pour avoir aidé un mendiant à devenir riche, puis s'enfuit en laissant son maître se débrouiller tout seul.
Il existe d’autres contes similaires : le conte danois le Palais aux piliers d’or, le conte norvégien Seigneur Pierre ou encore le conte breton Le Chat et sa mère mettent tous en scène des chats ou chattes aidant leur maître à