Chateaubriand et la Restauration
Chateaubriand est très sensible aux changements de la société : « On s’endort, au bruit des royaumes tombés pendant la nuit, et que l’on balaye chaque matin devant sa porte.. » Il est en accord avec les idées de la Révolution mais désapprouve les faits qui en découlent, il se dresse contre Napoléon par des pamphlets : De Buenaparte et des Bourbons ce qui le conduit à la fuite en Belgique. Il stigmatise la censure et publie souvent dans le journal Le Conservateur car il est ultra-royaliste et c’est un fervent partisan de la Restauration. On distingue chez l’artiste deux facettes : le conservateur breton catholique face à l'adepte du libéralisme politique. Après les Cent Jours, il considère nécessaire de remanier la société française sur des fondements traditionnel. Dans son œuvre La monarchie selon la Charte il critique une politique trop complaisante et proche des idées révolutionnaires. En tant que journaliste et orateur, il participe à l'offensive de la droite pour reprendre le pouvoir. Cependant, quand il est renvoyé du ministère à cause de Villèle, Chateaubriand devient le