Chateaubriand
Dans une approche historique a la Foucauld, Joan Kelly explore la situation sociale de la femme a l'epoque de la Renaissance et ses conclusions portent a croire que cette periode le l'histoire humaine a sans aucun doute, porter grands prejudices au developpement social, politique et meme culturel des filles d'Eve. Selon Kelly, il semblerait que la femme aurait joui de bien plus de droits et privileges au Moyen Age qu'a la Renaissance. Pire encoe, tous les gains qu'elle aurait atteint sont effaces, rendus nuls,laissant la femme de la Renaissance sans veritable statut encore moins de visibilite. Donnant soutien a Kelly, le guide du "courtisan ideal" du 15ieme siecle d'Urbino de Castiglione donne une legitimite aux suspicions que le monde appartenait desormais a l'homme et que la femme etait releguee aux oubliettes (ou peut-etre derriere les rideaux). Le livre servit de manuel de savoir-vivre dans les cours europeennes et plaidait pour des vertus qui feraientt de l'homme de la Renaissance un etre dans lequel l'ideal chevaleresque du Moyen-Age et l'ideal culturel de la Renaissance (l'humnanisme, les armes, les lettres), s'unissent pour former un modele qui est tres recherche et apprecie. Entre temps, l'education meme de la femme est mise en arriere-plan, parce qu'elle n'a pas vraiment d'importance, ni sur le plan politique que sur le plan commercial. Selon les investigations de Kelly et les regles sociales etablies de Castiglione, la femme de la Renaissance doit se contenter d'etre belle et d'elever les enfants. En modele, Monsieur de Bourdeille, alias Brantome brosse le portrait de Marguerite de Valois, premiere femme de Henri IV. Marguerite de Valois, tantot vilipander, tantot presentee comme une femme de vertue.
"Egalité des hommes et des femmes," by Marie de Gournay annotated by Soumia Boutkhil
La pluspart de ceux qui prennent la cause, des femmes, contre cette orgueilleuse preferance que les hommes s'attribuent, leur