« Chez baudelaire, c’est la souffrance qui donne naissance à la poésie»
Ce dernier, poète maudit du 19e siècle, connait bien mieux que d’autres ce sentiment de douleur. Et cela, dès son enfance: Son père est décédé alors qu’il n’avait que six ans. Il dû redoubler sa troisième année au collège Louis-le Grand. Et s’ensuit une vie remplie de galère, entre une certaine passion pour l’opium ainsi qu’une maladie et des problèmes financiers qui le suivirent toute sa vie.
Baudelaire pense que la souffrance donne naissance à la poésie. Cet art, produit par les hommes, qui est le fruit d’une multitude de sentiments, dont l’un d’entre eux est la souffrance. Cet état physique ou mental de quelqu’un éprouvant une douleur est souvent remis en question par rapport à la poésie. Nous allons développer sur ce sujet en répondant à trois questions de la problématique.
Nous verrons d’abord la signification pour Baudelaire de cette souffrance. Ensuite, nous nous questionnerons sur la raison d’une souffrance qui donnerait naissance à la poésie et enfin nous aborderons la question d’un autre point de vue, celle de ses contemporains.
Baudelaire souffre surtout du Spleen. Cet état de souffrance qui allie ses ennuis et son dégoût de vivre. Ce terme, étranger et vague à priori, exprime bien le mal-être de Baudelaire. Plusieurs causes se caractérisent, formant ainsi une souffrance dont seul Baudelaire peut comprendre la signification :
La première cause est la pauvreté. Malgré l’héritage paternel reçu à l’âge de 21 ans, il aborde la vie avec des problèmes financiers. Son attirance pour les