Chomage
2.2.3 Le chômage
Comme dans de nombreux pays en développement le chômage déclaré au Maroc est essentiellement un phénomène urbain (voir panels 4 et 5, Figure2). En 2000, le taux de chômage urbain a été de 21,4 pour cent contre 15,9 pour cent en
1990. En 2000, ceci équivaut à une population de 1,1 million de chômeurs par rapport à une population active de 5,4 millions.
Solutions au chômage au Maroc
Le chômage au Maroc constitue donc le problème majeur auquel il faut trouver d’urgence les solutions salutaires, car c’est l’emploi qui procure des revenus, détermine le niveau de vie, la nature de l’habitat, le niveau de scolarité, les soins de santé, etc.
Le plus urgent est de déterminer avec exactitude le taux de chômage au Maroc jusqu’à présent et le nombre exacte des sans-emploi et de ceux qui, s’ils ne souffrent pas d’un chômage absolu, subissent néanmoins les conséquences fâcheuses du chômage au Maroc déguisé et de la faiblesse des revenus dont ils disposent.
En négligeant le volet social, en renonçant à la création de nouveaux postes budgétaires et en n’encourageant pas le secteur privé pour qu’il investisse dans des activités productives et créatrices d’emploi, les gouvernements successifs ont accentué la crise du chômage, notamment parmi les lauréats universitaires.
Aujourd’hui, la crise du chômage au Maroc a atteint un niveau grave et nécessite des solutions urgentes. Ce sera la tâche prioritaire à laquelle doit s’atteler le gouvernement et c’est à la lumière des résultats obtenus en matière de création d’emplois que l’on jugera du succès ou de l’échec de sa politique économique et sociale. Le chômage au Maroc constitue l’obstacle le plus dur à franchir, car c’est le principal handicap à toute entreprise de développement et de progrès et sans la solution de ce problème, on ne peut parvenir à réduire les disparités sociales et régionales ni adopter une quelconque stratégie de développement cohérente