Cinema
[pic]
Réalisé par Bertrand Tavernier
SOMMAIRE
1. Bertrand Tavernier
2. Fiche technique
3. Synopsis
4. Contexte historique et politique
5. Contexte social
6. Introduction du film
TAVERNIER Bertrand
Réalisateur, scénariste, critique, écrivain
Parcours
Bertrand Tavernier est né à Lyon le 25 avril 1941. Son père est l’écrivain René Tavernier, fondateur, sous l’occupation, de la revue Confluences, qui publie Aragon, Elsa Triolet, Éluard, Michaux, Giraudoux, Georges Sadoul... Cinq ans pensionnaire au collège oratorien de Pontoise, le jeune Tavernier se passionne pour le cinéma dès l’âge de douze ans, collectionne les photos et les génériques de films, fréquente les salles de quartier, décide à quatorze qu’il sera cinéaste. Au lycée Henri IV, il a un condisciple aussi cinéphile que lui, Volker Schlöndorf.
Cinéaste, mais toujours cinéphile
Après propédeutique, il s’inscrit en droit, mais fréquente surtout la salle de la Cinémathèque Française de la rue d’Ulm. En 1961, il fonde avec quelques amis le ciné-club Nickel Odeon, dont les présidents d’honneur symboliques sont King Vidor et Delmer Daves. Parallèlement, depuis 1960, Bertrand Tavernier développe une grande activité critique et collabore, en un temps où règne une guerre des revues impitoyable et souvent sectaire, aux journaux les plus opposés : Télérama, Cinéma 60, Positif, les Cahiers du cinéma ou Présence du cinéma (ainsi qu’à Combat, aux Lettres Françaises…). Il défend aussi bien le “ cinéma-bis ” (péplums, films de cape et d’épée, mélodrames de Cottafavi, Riccardo Freda, Hugo Fregonese…), des cinéastes de série B négligés (Delmer Daves, Robert Parrish, Budd Boetticher, Edgar G. Ulmer, Jacques Tourneur…), des auteurs reconnus (Ford, Walsh…) que des cinéastes qu’il faut alors encore imposer de haute lutte, comme Joseph Losey ou le Fritz Lang américain. Il s’attache tout particulièrement aux cinéastes et scénaristes victimes du Maccarthysme, comme Dalton