Citoyennete active
Animateur: Jean-Marie MICHEL Rédacteur: Stefano VITALE Participants: Ralph MEISEL (Allemagne), Alain NOEL (France), Jean-Marc CHRISTIANY (Belgique), Elena MARINESCU (Roumanie), Katja SPORBERT
A) Citoyenneté représentative– citoyenneté directe Si l’on regarde le cadre des pays démocratiques (occidentaux), l’on observe qu’ils sont caractérisés par la démocratie représentative. Mais la structure représentative (dispositif d’élection, etc.) n’assure pas de débat démocratique public. Nécessité d’espaces ouverts ou les citoyens puissent s’exprimer, élaborer des propositions… La question du système participatif se pose aussi en relation avec une question d’échelle : il y a des dimensions que l’on ne peut pas maîtriser directement. L’échelle peut concerner aussi bien des contenus, que des situations du quotidien ou des situations politiques plus générales. Il nous faut récupérer la valeur politique de la démocratie représentative : espace de débats, de confrontations, de recherches et non pas caisse de résonance du pouvoir établi. Il est important de retrouver des alternances entre situations directes et indirectes. Le formel et le non formel s’opposent parfois : mais on peut les mettre en relation... Environnement : un terrain concret où les personnes peuvent exercer un pouvoir d’autorégulation (autonomie et participation directe) et, en même temps, promouvoir des pressions sur le pouvoir représentatif. Sensibilisation des personnes à la prise de décision et de participation. Souvent les personnes n’ont pas le moyens pour « lire » et comprendre. Elles n’ont pas expérimenté des situation concrètes, depuis l’enfance, des espaces d’expression directe, de prise de parole… Pour éviter l’instrumentalisation, il faut une éducation, il faut une information…et il faut du temps : c’est un travail à long terme. Le liens entre l’école, la