Claude francois
Il porte les prénoms de Claude, Antoine, Marie. Il était de tradition chez les François d'appeler les garçons par un prénom commençant par un A, mais Chouffa, sa mère, sut imposer le prénom de « Claude ». Antoine lui fut donc attribué en deuxième prénom et Marie, le prénom de la Vierge, en troisième pour protéger l'enfant.
Son père, Aimé François (1908-1961)[1], d'origine lyonnaise, est contrôleur du trafic sur le canal de Suez lors de la naissance de Claude le 1er février 1939, à Ismaïlia, en Égypte.
Sa mère, Chouffa, alias Lucia Mazzeï (1910-1992)[2], dont la famille est originaire de Calabre en Italie, s'occupe du foyer familial et a longtemps joué du piano.
Les deux frères de sa mère, l'un violoniste, l'autre pianiste, accompagnaient les films muets, puis ont joué pour le five o'clock tea de l'armée britannique qui occupait le canal de Suez.
Claude François était alors au lycée français du Caire (1953-1954) et assistait à leurs répétitions. Il fait alors une première année de violon [3].
Famille [modifier]
Josette François, sa sœur aînée, qui écrira ses mémoires à 74 ans en 2008[4].
Isabelle Forest, qui fut sa compagne pendant sept ans [5] et dont il aura deux enfants :
Claude François junior, surnommé enfant Coco, né le 8 juillet 1968,
Marc François, né le 15 novembre 1969. Biographie [modifier] Statue le représentant, sur sa tombe.La famille de Claude est expulsée d’Égypte (avec de nombreux Français et Britanniques) lors de la nationalisation du canal de Suez; il arrive avec ses parents à Marseille en 1956. La famille s’installe à Monaco puis à Nice.
Claude apprend le piano, le violon et la batterie. Il fait ses débuts dans l’orchestre d’Aimé Barelli, aux Tongas. Il trouve ensuite une place de batteur dans un quartet de jazz à Monte-Carlo, chose que son père n’approuvait pas, car il souhaitait que son fils devînt comptable[6].
L’hiver 1960, il monte à Paris sur les conseils de Brigitte Bardot et de Sacha Distel