Francois joseph
François-Joseph.
Introduction :
Lorsque François-Joseph accède au pouvoir le 2décembre 1848 (jusqu’à sa mort en 1916) il s’est nourri pendant des années de la vision politique de Metternich son mentor. Pour ce dernier la tourmente révolutionnaire issue de la révolution bourgeoise française et véhiculée à travers toute l’Europe par les armées napoléoniennes, a propagé l’idée de « nation » et, pire, de « souveraineté nationale » qui entrent en opposition absolue avec les principes de « légitimité » et « d’ordre établi » sur lesquels s’étaient jusqu’alors fondées l’organisation politique de l’Europe.
Il s’agit donc pour l’élève de Metternich de maintenir cet ordre séculaire, lequel ne peut évoluer que grâce aux unions dynastiques, aux conséquences des ordres successoraux et aux rapports de force établis par voie de conquête. Par contre à aucun moment ne sont pris en considération ni les droits des peuples à participer à la gestion de la chose publique, ni moins encore les aspirations nationales.
Or à travers toute l’Europe fermente, au grand jour depuis 1830, (le Vormärz) les idées nouvelles contestant les principes actés au congrès de Vienne de 1815, orchestré par Metternich. Il faut bien dire que les grandes puissances elles-mêmes, pourtant chargées (Sainte-alliance) de maintenir « l’ordre établi » utilisent les principes qu’ils se sont donnés pour mission de combattre pour réformer cet ordre à leur profit par la diplomatie et surtout la guerre.
Tour à tour, la Russie, la Prusse, la France même affaiblie, à l’intérieur de l’Europe, l’Angleterre à l’extérieur, œuvrent à recomposer l’Europe (voire le monde) pour développer des visions impériales au nom d’ambitions qui reposent sur la volonté de regrouper sous leur bannière des communautés « nationales » (pangermanisme, panslavisme) ou religieuses (orthodoxe, protestante, catholique, adversaire de l’islam) sous le prétexte desquelles ces puissances