Clausewitz et les relations internationales
Né en 1780, participe aux guerres révolutionnaires puis napoléoniennes. Il participe aussi à la réorganisation de l’armée prussienne sur le modèle des armées de masse.
Lorsqu’il est directeur de l’Ecole de guerre de Berlin, il rédige « De la guerre » qu’il laisse inachevé et qui va inspirer nombreux auteurs du XXème siècle.
Définition de la guerre : Pour Clausewitz, la guerre est un acte de violence dont l’objet est de contraindre.
Cette violence physique se traduit par le combat, dont Clausewitz écrit parfois qu’il est « le moyen de la guerre » mais peut aussi s’identifier à celle-ci.
Clausewitz ne voit pas de véritable limite à la guerre, le droit international qui la limite et l’encadre n’est pas vraiment essentiel : la violence est centrale.
Règle de droit de la guerre : « Sous le nom de droit des gens [la violence] s’impose d’insignifiantes restrictions qui valent à peine d’être mentionnées, car elles n’en atténuent pas sérieusement la force ».
La guerre est inséparable de la violence, son but est de soumettre l’adversaire mais pas de l’anéantir.
La guerre n’est qu’un instrument à la disposition de l’Etat. Elle est un instrument de la politique.
Clausewitz résume son propos en une formule très souvent citée : « La guerre n’est que la simple continuation de la politique par d’autres moyens ».
Dès lors, la guerre est soumise aux objectifs de la politique : « L’intention politique est la fin dont la guerre est le moyen ».
Pour Clausewitz « la guerre, n’appartient pas à la sphère de l’art, ni à celle des sciences, mais à la sphère de la vie en société ». Puisqu’elle est un instrument de la politique, c’est à elle qu’elle est subordonnée. La fin militaire est subordonnée à la fin politique, et non l’inverse.

L’importance de l’aspect psychologique : pour Clausewitz « les forces morales » sont importantes dans l’appréciation du rapport de force entre les parties à un conflit. Il souligne l’importance