Clientéle aisé bancaire
Les personnes fortunées, mais pas suffisamment pour accéder à l'offre des banques privées, ne bénéficient souvent d'aucun traitement de faveur dans leur réseau bancaire. HSBC et Barclays l'ont compris et ont lancé des offres dédiées à cette clientèle « intermédiaire ».
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• 15/10
Banc d'essai : huit offres bancaires « Premier » passées au crible
En France, 31 % des particuliers qui détiennent plus de 50.000 euros d'épargne liquide sont mécontents des services financiers à leur disposition (étude McKinsey pour Barclays). L'explication ? Plutôt fortunés, ils ne le sont souvent pas assez pour fouler les moquettes des banques privées (accessibles à partir de 150.000 euros d'actifs financiers chez LCL, 250.000 chez BNP Paribas, 500.000 à La Banque Postale,1 million à la Société Générale, etc.). Et dans la plupart des établissements (quelques exceptions dans notre banc d'essai portant sur huit offres bancaires« premier »), on traite les profils « intermédiaires », comme n'importe quels clients. Dans le meilleur des cas, on leur propose des conseillers dits « patrimoniaux » (plus d'expérience et moins de clients), comme chez BNP Paribas ou LCL.
Le succès des offres « Premier »
Voilà qui n'a pas échappé aux concurrents étrangers, notamment à HSBC et Barclays. Depuis cinq ans, ces deux banques britanniques ont lancé des offres baptisées « Premier » pour séduire les Français aisés en mal de reconnaissance (plus de 4.000 euros de revenus mensuels et au moins 50.000 euros d'actifs financiers). A la clef, des conseillers personnels joignables sans hot line ni file d'attente, des codes visuels clairs marquant l'appartenance à un réseau select, des liquidités bien rémunérées, et l'assurance de retrouver partout dans le monde la même qualité de service. Un succès : le cap des 300.000 comptes a été franchi en juin dernier pour HSBC. Et Barclays, avec moins de moyens -à peine 53 agences en France contre 420