Coco avant chanel
Gabrielle Bonheur Chanel est la fille d’Albert Chanel et de Jeanne Devol. Elle accomplit des premiers pas difficiles dans la vie : de naissance pauvre, une mère couturière et un père travaillant sur les marchés, elle n’aura de cesse de cacher ses origines humbles. Elle se retrouve seule à l’âge de 12 ans, elle perd sa mère, et son père l’abandonne pour aller faire fortune aux Etats-Unis. Elle grandit dans un orphelinat en Corrèze. Elle sera rapidement séparée de ses deux frères et deux soeurs. À l’âge de dix-huit ans, Gabrielle fut confiée aux dames chanoinesses de Moulins, qui lui apprirent le métier de couseuse. En 1903, habile en couture, elle fut placée dans une maison spécialisée en trousseaux et layettes.
Âgée de vingt-quatre ans, et refusant son avenir tout tracé de « cousette », elle se met à rêver de music-hall. Elle se produisit en spectacle devant les officiers qui la surnommèrent « Coco », parce qu’elle chantait Qui qu’a vu Coco sur le Trocadéro ? Ce surnom ne la quittera plus.
Admirée par les jeunes hommes qui viennent l’écouter, elle fait la connaissance du riche gentleman Etienne Balsan, ex-officier reconvertit dans l’élevage de chevaux et le monde des courses… Il l’intronise au cœur de la haute société huppée.
Quand Gabrielle devient Coco, l’icône de la mode à contre-courant
Coco n’arrive cependant pas à oublier la seule chose qu’on lui ait appris : la couture. Elle commence à se demander si ce n’est pas le chemin à emprunter pour atteindre ses rêves de liberté, d’indépendance et de gloire. Elle devient d’abord modiste et crée pour ses clientes des modèles inspirés de ceux qu’elle porte. Des créations avant-gardistes, simples et chics. Le succès commence ainsi. Ses créations de chapeaux loin des extravagants, voir ridicules, chapeaux à plumes furent appréciées pour leur simplicité et leur sophistication, on pouvait les voir portés aux courses de chevaux. Elle ouvre sa première boutique de chapeaux en 1909 à Deauville,