Colloque economie informelle
Appel à Communications
Economie informelle et développement : emploi, financement et régulations dans un contexte de crises. Les journées du développement ATM se déroulent chaque année, dans un pays du Nord ou du Sud, en partenariat avec une université.
Le thème de ce XXIXème colloque portera sur « Economie informelle et développement : emploi, financement et régulations dans un contexte de crises »
Le secteur informel, dont l’invention par le BIT remonte à quatre décennies, a fait l’objet de définitions successives et extensives. Il suscite des débats (e.g. développementistes vs. Institutionnalistes) sur la rémanence, voire la résilience, de l’activité des micro-entreprises, distinctes quoique non séparées de celles de l’économie formelle, attestant de la segmentation plus ou moins prononcée sur le marché du travail et sur le marché du crédit.
Principal pourvoyeur d’opportunités d’emploi et de revenu, notamment pour les plus pauvres, et en premier lieu pour les femmes, ce secteur représenterait plus de 50% de l’emploi mondial selon le BIT. La taille du secteur informel est fortement corrélée avec le niveau de développement économique d’un pays. Cependant, l’ampleur du secteur et de l’emploi informel serait encore mal identifiée et selon des méthodes d’estimations différentes, sinon divergentes.
Le secteur informel résulterait de l’incapacité de l’économie formelle à générer suffisamment d’emploi pour absorber l’accroissement de la main-d’œuvre non qualifiée. Il jouerait en ce sens un rôle d’amortisseur en temps de crise. Cependant, le caractère procyclique ou non de l’économie informelle est discuté. Au regard du contexte de compétitivité accrue, la sous-traitance par les firmes multinationales dans certains secteurs à forte intensité de travail participerait de l’extension de l’économie informelle
Une réglementation contraignante et une corruption élevée, c’est-à-dire une défaillance de la gouvernance institutionnelle,