"Comme on voit sur la branche..." introduction
Pierre de Ronsard, né en 1524 dans une famille noble de Vendôme, près d’Orléans, se tourne vers la poésie après avoir renoncé à une carrière militaire car il devient sourd. D’abord admirateur de Clément Marot, il fait la connaissance de Pelletier du Mans, Baïf, et Du Bellay, tous élèves de l’helléniste Dorat. Dans les années 1950,ils fondent la Pléiade, mouvement poétique qui regroupe sept poètes, prenant son nom d’une constellation de sept étoiles. Devenu très célèbre, il devient poète officiel et écrit des œuvres majeures de la renaissance, très variées, souvent inspiré de l’antiquité Les Amours (1552), Hymnes (1555) Il meurt en 1578, et le public lui rend hommage lors d’une cérémonie officielle. Le poème 4 de la deuxième partie Les Amours de Marie, recueil publié en 1578, est un sonnet intitulé « Comme on voit sur la branche …».
Ce poème est dédié à une jeune paysanne que Ronsard a aimé, Marie Dupin, de Bourgueil, décédé très jeune; Dans le même temps , ce poème fait référence à Marie de Clèves, la maitresse décédé d’Henri III, le roi ayant demandé a Ronsard un recueil de poème célébrant la mort de celle qu’il aimait. Ainsi, ce poème se teinte d’émotion. C’est un sonnet constitué de deux phrases, la première occupant les trois premières strophes, la deuxième constituant la dernière. En outre, ce sonnet est construit sur une comparaison qui se présente en deux volets: Les deux quatrains introduisent la rose (le comparant); Le premier tercet qui commence par « Ainsi » fait référence à la jeune femme (le comparé). Les deux quatrains sont donc consacrés à la vie et à la mort de la rose, le premier tercet à la vie et la mort de Marie le dernier tercet est l’offrande funèbre du poète. Ronsard fait donc référence à la mort de Marie tout en montrant que les hommes sont soumis aux mêmes lois que la nature.
LECTURE DU POEME
Nous nous demanderons donc