comment ces différentes scènes permettent à leurs différentes époques et auteurs de donner des points de vue sur des questions sociales, morales et politiques ?
Nous verrons dans un premier axe que ces scènes représentent un débat opposant deux idées et deux personnes puis dans un second que celles-ci abordent des questions de leur temps.
Dans les quatre textes du corpus, peu importe le nombre de personnages, on observe deux personnages principaux aux caractères, aux idéaux et aux pensées différents. Ainsi dans le texte de Marivaux, on assiste à un retournement de situation comique où viennent s’inverser les rôles du maître et de son esclave. On peut alors voir le désarroi d’Iphicrate : « je suis perdu » l.3 ou « hâtons-nous » l.29. Arlequin quant à lui, par ses actions dans les didascalies et ses répliques se montre moqueur et indifférent : « riant » l.21, « siffle » l.17, « Ah, je vous plains de tout mon cœur, cela est juste » l.15. On observe un registre ironique.
En opposition, Antigone affiche un registre tragique dans lequel débattent deux sœurs : Antigone et Ismène. Ici le débat se fait plus doux et compte sur l’argumentation de chacun des deux partis. Les jeux de scènes sont moins présents et on compte peu de didascalies. Le dialogue est donc l’élément majeur. Al 'inverse des deux derniers textes où là, on retrouve un échange virulent voire violent où le jeu de scène prend alors toute son importance. Dans le texte de Koltès, Mathilde et Adrien en viennent à devoir être retenus : «