Comment, dans don juan aux enfers (les fleurs du mal), baudelaire apporte une dimension romantique au personnage de don juan

580 mots 3 pages
Le romantisme, réaction à la régularité classique jugée trop rigide et au rationalisme philosophique des siècles antérieurs, qui débute au début du XIX° siècle en France, s'esquisse par la revendication des poètes du « je » et du « moi », qui veulent faire connaître leurs expériences personnelles et faire cesser cet aspect fictif attribué aux poèmes et aux romans. Le romantisme, idéal ou cauchemar d'une sensibilité passionnée et mélancolique, se caractérise par son lyrisme à travers sa volonté d'exprimer les extases et les tourments du cœur et de l'âme : il est ainsi une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le mystère et le fantastique et cherchant l'évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime, l'exotisme et le passé.
Sachant ceci nous allons à présent nous demander comment le poète Charles Baudelaire, tout en gardant les principales caractéristiques du personnage de Don Juan de Molière, lui confère une dimension romantique.
Cette étude se fera en deux temps. Premièrement nous développeront l'image d'un condamné aux Enfers héroïque et, deuxièmement, celles de victimes viscérales.

« Mais le calme héros, courbé sur sa rapière,
Regardait le sillage et ne daignait rien voir. »
Ces deux vers suffisent à peindre le portrait du personnage de Don Juan intacte bien que transposer dans un nouvelle dimension, celle du romantisme. Le décor mythologique, propre au mouvement littéraire qui évoque couramment le fantastique, accueille « le calme héros ». Ce terme se justifie par la philosophie du romantisme qui veut que les sentiments et envies priment sur la raison et la logique. Ainsi, Don Juan, en tant que digne représentant ce cette idée vivant aux grès de ses désirs et ce sans regrets (« ne daignait rien voir »), mérite-t-il son titre de héros d'après l'écrivain romantique. Cependant, un décèle aussi le tourment qui finit de dépeindre un personnage romantique et exprimé par la méfiance dans la posture décrite par Baudelaire : « courbé

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