Commentaire composé sur un extrait du "diable au corps" de raymond radiguet
Raymond Radiguet est un écrivain Français, né le 18 juin 1903, à Saint-Maur-des-Fossés. Ainé de sept enfants, après l’école communale, il passa l’examen des bourses et entra au lycée Charlemagne à Paris. Considéré comme un élève médiocre, il s’adonna entièrement à la lecture. En avril 1917, Raymond rencontre Alice, une jeune femme, voisine de ses parents à Saint-Maur. Elle venait de se marier avec Gaston, un soldat au front. A cette époque, Radiguet n’a alors que 14 ans alors que Alice, son amante, en a déjà 19. Par ailleurs, il termine en septembre 1921, Le Diable au corps. Dans ce roman, on retrouve de nombreux éléments pouvant avoir pour source, la vie même de l’auteur même ci celui-ci a toujours nié que le roman eût une quelconque dimension autobiographique. Raymond Radiguet mourra prématurément le 12 décembre 1923, emporté par la fièvre typhoïde. Nous allons donc étudier et commenter un extrait fort intéressant de ce roman, depuis « quand elle dormait ainsi, sa tête appuyée contre l’un de mes bras… », jusqu’à « … si je te demande de t’en aller, c’est que je t’aime. ». Dans la trentaine de page précédent l’extrait, le narrateur, surnommé « J », accompagne ses parents à la gare du village voisin afin d’y aller chercher une jeune femme, surnommée « M ».Une sympathie naît alors entre cette femme et lui. Ils se parlent tout au long du chemin, un peu en avant, seuls. Il apprend qu'elle est fiancée avec un certain Jacques. Le jeune homme promet alors de lui apporter le jeudi suivant « une saison en enfer ». Mais il n’arrive pas à attendre le jeudi suivant et se présente dès le mardi. Il apprend alors que « M » est absente. Il donne donc le livre à la mère de cette dernière et s’en va, en tentant de l’oublier. « M » se maria alors quelques moi plus tard … Convaincu qu’il a définitivement perdu cette dernière, il tente à nouveau de l’oublier. Jusqu’au jour où « M » lui écrit en lui reprochant de na pas venir la voir dans son nouveau logement. Le jeune