Commentaire composé texte de zola, germinal, 1885
La mine est un monde angoissant et extrêmement difficile, pour l'homme des civilisations industrielles. C'est sans doute pour cela qu'elle constitue un thème d'inspiration littéraire que l'on retrouve chez de nombreux romanciers. Le texte que nous allons étudier se trouve au début du chapitre 4 de la première partie de Germinal publié en 1885 par Émile Zola, il s'agit du treizième roman de la série des Rougons Macquart. En effet, il appartient au genre réaliste mais tend, au fil de l'histoire, vers le naturalisme tout en continuant de décrire les conditions de travail à la mine. En premier lieu, nous étudierons comment Zola nous présente le portrait d'un mineur en dressant un tableau réaliste du personnage se rapprochant, au fur et à mesure, d'une représentation naturaliste. Puis, en second temps, nous pourrons remarquer que l'auteur décrit la mine comme un horrible milieu en plaçant le personnage Maheu face à une lutte disproportionné suivi d'une descente en enfer.
En offrant au lecteur un large champs de vision, Zola dresse le portrait réaliste d'un mineur grâce à la description de scènes reproduisant la torture de Maheu , qui « souffrait » (l.1), lors d'un travail à la mine extrêmement difficile et épuisant que l’auteur décrit comme un « supplice » (l.6). De plus, l'auteur insiste sur le courage des mineurs qui, malgré des conditions de travaille laborieuses, luttent contre « la température » (l.1), « l'étouffement […] mortel» (l.2-3), tentent de respirer car « l'air ne circulait pas » (l.2) et continuent de travailler malgré le fait qu' « une goutte [s'acharne] sur son œil » (l.13). En effet, tout les termes employés, mettent en valeur le courage des mineur, mais plus particulièrement celui de Maheu, face aux difficultés dont il est confronté au quotidien. De surcroît, l'utilisation d'un registre tragique tel que « c'était Maheu qui souffrait le plus »(l.1) ainsi que « Pas une parole […]