Commentaire composé l'écriture ou la vie
Ce roman s’inscrit dans un repère historique important puisqu’il se passe durant la seconde guerre mondiale après que le professeur Halbwachs eut été déporté pour des actes de résistances en 1943.
Son histoire nous permet d’évoquer le regard optimiste que porte Semprun sur l’Homme au travers des circonstances de la mort de Halbwachs.
Pour évoquer ce thème, nous le feront en deux parties : dans un premier temps nous parlerons de la petitesse physique de l’Homme, puis dans un second temps de la grandeur irréductible de celui-ci.
Nous pouvons ici parler de petitesse physique, en effet Semprun présente ici l’Homme sous son plus mauvais jour : en attendant la mort. Ce qui nous permet donc d’avoir un fort champ lexical du morbide ainsi : « la limite des résistances humaines » et « n’avait pas eu la force d’ouvrir les yeux » montre que le professeur est à bout de force qu’il va bientôt mourir. On peut également soulever un champ lexical de la maladie car Maurice Halbwachs est malade, il est atteint de dysenterie ce qui « l’emportait dans la puanteur » puis dans la mort. Cette description de l’Homme mourant nous donne une vision triste et sans perspectives de la mort ; triste d’un côté car la mort d’un être humain est toujours une perte douloureuse surtout si celui-ci nous est cher mais aussi d’un autre coté une vision sans perspective car on se rend compte au fil du texte que le professeur étant malade et étant donné que sa maladie l’emporte peu à peu dans une sorte de décomposition totale il n’a pas d’autre avenir que de mourir car la maladie est trop forte et aussi car tout le monde doit mourir un jour ou l’autre. Semprun utilise dans cet extrait trois temps différents afin de nous compter son