Commentaire composé
Dans << la rencontre avec madame de Warens >> Rousseau nous raconte son coup de foudre étant jeune. Rousseau nous montre qu'il n'est pas resté indifférent à madame de Warens. On peut relever de nombreux symptômes de ce coup de foudre comme << que devins-je à sa vue >> l. 15 << main tremblante >> l. 25 ou encore << tressaillir >> l. 30 qui font songer au coup de foudre ressenti par Lancelot pour Guenièvre. On note un vocabulaire presqu'identique. Aux lignes 1 et 2 on relève une assyndète qui trahit cet état d'effervescence. On remarque qu'il y a un présent de narration. La description physique et morale de madame de Warens est plutôt flatteuse. On présente son visage : << de beaux yeux bleus pleins de douceur >> l. 18-19 ; << un teint éblouissant >> l. 19 mais également sa gorge : << le contour d'une gorge enchanteresse >> l.20. Il s'agit de la présentation d'une femme aux qualités humaines à la mesure de son physique. Elle fait un bon accueil à Rousseau et semble bonne. Madame de Warens lui prête attention, elle s'occupe de lui, mais rien ne laisse penser qu'elle éprouve les mêmes sentimens que le jeune Rousseau, ce qui est différent de Lancelot et Guenièvre. Le début anaphorique << c'était >> l. 1-9 fait penser à un compte pour enfant. On fait le récit de quelque chose de merveilleux. Dans cette rencontre, il y a aussi une dimension presque mystique. Rousseau est venu pour des questions religieuses et on dirait qu'il voit autant la vierge Marie qu'une femme, c'est une véritable apparition. On note le champ lexical de la vue : << je la vois >> l.2 ; << que devins-je à sa vue >> l. 15 ; << je vois un visage >> l. 18 ; << coup d’œil >> l.21 et le champ lexical de la grâce mariale : << pétri de grâces >> l. 18 ; << éblouissant …