Commentaire de monsieur prudhomme verlaine
Dès le deuxième vers, Verlaine se moque de l’habillement du bourgeois en utilisant l’hyperbole « engloutit son oreille », de plus il insiste à deux reprises sur le caractère des chaussons de Monsieur Prudhomme, ils brillent. Il accentue encore le caractère ironique du portrait en faisant apparaitre une contradiction, alors qu’au premier vers il qualifie le personnage de « grave » il lui donne ensuite, au vers trois, un caractère insoucieux et rêveur, d’ailleurs la diérèse sur insou/cieux accentue le comique. Monsieur Prudhomme est quelqu’un d’important, il est « maire et père de famille », on souligne ici l’ironie de Verlaine vis à vis du bourgeois. Dans le dernier vers de la deuxième strophe, il lui donne un caractère pompeux avec la diérèse « mon/si/eur ». Pourtant Monsieur Prudhomme n’est guère rêveur, non il songe à marier sa fille ainsi apparaît le caractère calculateur et matérialiste du personnage. L’allitération en « f » du « sans fin flottent » souligne le comique du vers. « Monsieur Prudhomme songe à marier sa fille », « Monsieur Machin » souligne ici l’indifférence du père quand à l’identité du mari de sa fille, il se doit juste de répondre aux critères du beau-fils idéal. Ainsi il doit avoir une identité sociale « être cossu », être