commentaire de texte le loup et lagneau
La Fontaine, un écrivain contemporain auteur de nombreuses fables du XVII, appartenant au mouvement classiciste, il écrit ses textes basées sur une morale par des animaux (qui représentent les hommes). Elle met en évidence une réalité cruelle : le dialogue entre le loup et l’agneau met en évidence le comportement de celui qui non seulement exerce sa violence sur le plus faible mais cherche à la justifier.
Quelles sont les marques qui montrent la morale de la fable ?
Nous verrons cela dans un premier temps avec une comparaison des deux personnages puis de leur argumentation.
I. Deux personnages opposés
a) Le Loup.
Ce personnage est présenté comme un animal cruel, nous avons le champ lexicale de la haine : « plein de rage », « colère », « bête cruelle », « venge », … Le Loup se comporte en prédateur, soumis à ses instincts, à sa "faim", à ses pulsions agressives et cruelles, son discours est plein de menaces. Cela est dû à la représentation que l’on avait du loup à l’époque de La Fontaine : une bête cruelle, hargneuse sans scrupule à terrifier petits (ici incarné par l’agneau qui est jeune) puis qui a la fin retrouve son instinct de prédateur en dévorant l’agneau.
b) l’Agneau
L'agneau est un être doux et innocent, honnête et respectueux. Le lecteur a d'autant moins de peine à passer du monde animal au monde humain que La Fontaine nous y prépare. Quand l'agneau s'adresse au loup comme un modeste sujet à son roi ("Sire", "Votre Majesté"). La Fontaine nous invite à voir derrière le récit animalier les rapports de force de la société humaine du XVIIe siècle, sous la monarchie absolue de Louis XIV. Compassion du lecteur, pitié envers l’agneau.
II. Différents types d’argumentations.
a) Argumentation du loup.
C'est d'abord un fait matériel qu'il reproche à l'agneau : "troubler [son] breuvage" (vers 7). Le loup n'attend pas la réponse de l'agneau, il l'a déjà condamné sans appel, comme le