Commentaire de l'albatros de baudelaire

1609 mots 7 pages
Introduction : Les Fleurs du Mal, 1857 : nouvelle poésie qui fit scandale. Continuités avec le courant romantique : on retrouve les mêmes thématiques, le mal de vivre, qui chez Baudelaire, s’amplifie et devient le Spleen => refuge de l’artiste dans la poésie du Beau. Nous verrons comment Baudelaire, dans « l’Albatros », oppose l’Idéal au Spleen, met en scène une vision pessimiste de la société, dans laquelle le poète ne trouve pas sa place.

I. Du récit poétique à la lecture allégorique
Première lecture de « l’Albatros » : se lit comme une petite histoire au décor maritime. Un navire et ses hommes d’équipage traversent les océans : pour passer le temps, ils s’amusent avec des albatros.

I1. une narration
On est bien face à un type de texte poétique. Cpdt, Dans les 3 premiers quatrains : traces d’un schéma narratif, propre aux types de textes narratifs.
a. le cadre énonciatif
‐ Narrateur au point de vue externe (ne s’implique pas) dans les 2 premiers quatrains : pas d’implication de l’émetteur, pas de lyrisme
‐ Ds le 3 ème quatrain : discours avec présence d’un style direct (présence de « ce » : démonstratif déictique, propre à une situation de communication orale (on nous montre quelque chose à voir) + exclamation x3 => caractère insistant. Type exclamatif propre au discours oral, au registre oratoire.
b. un rythme narratif vivant
‐ Poésie composée en alexandrins, avec de nbx groupes rythmiques ds chaque vers
‐ Exemple avec le vers 1 qui se décompose, grâce à la ponctuation, en gradation 2/4/6 => 2 césures. Rythme plus propre à la prose : haché et vivant
c. la situation spatiotemporelle
‐énonciation propre au récit : situation spatiale établie (dans le ciel, sur le navire)
‐établissement du cadre temporel : souvent => aspect itératif. Début du poème par un adverbe de temps qui marque la répétition, l’habitude, la lassitude
Le poème se présente donc à la 1 ère lecture comme la narration d'une scène de la vie en mer.

I2.
La

en relation