commentaire des chapitres de du contrat social de jean jacques rousseau
L’inégalité sociale auxquelles nous assistons aujourd’hui, même dans les états démocratisés, a aussi existé au temps des grands philosophes comme Diderot, Jean Jacques Rousseau. Ce dernier a essayé d’apporter une solution à ce problème à travers son célèbre roman ‘’ Du contrat social’’. Dans le chapitre VI du livre II du roman, Rousseau a dit ce que devrait être une loi et dans le chapitre VII du même livre, il a précisé la qualité que devrait avoir un homme pour faire cette loi afin qu’il n’y ait pas d’inégalité sociale. Dans notre présent exposé, nous tâcherons de commenter le texte de l’auteur dans ces deux chapitres (chap. VI et VII) du livre II de l’ouvrage sans oublier de faire une clarification des concepts comme la loi, la volonté générale, la liberté naturelle, la liberté civile, le législateur, le légicentrisme. Aussi ne manquerons- nous pas de présenter la biobibliographie de l’auteur.
I-Approche de clarification conceptuelle
La loi : la règle ou l’ensemble de règles établies par une autorité suprême pour le bonheur de tout un peuple.
La volonté générale : la volonté toujours bonne du genre humain qui fixe les limites de tous les devoirs.
La liberté naturelle : c’est une liberté d'indépendance (autarcie) qui consiste à faire tout ce qui est nécessaire pour assurer sa propre conservation.
La liberté civile : c’est une liberté d'autonomie qui consiste à se donner à soi-même (auto) ses propres lois (nomos = la loi). Si l'homme est dans les fers, c'est qu'il a perdu sa liberté naturelle sans jouir pour autant de la liberté civile. Seul un contrat d'association qui fait de chaque citoyen un Co-législateur peut garantir l'autonomie. En effet, pour l'homme social, "il n'y a pas de liberté sans loi, ni là où quelqu'un est au-dessus des lois." (Du Contrat social, L. I)
Le législateur : le pouvoir qui fait les lois. C'est au législateur qu'il appartient d'expliquer la loi.
Au pluriel : Ceux qui font les lois.
Le légicentrisme : c’est