commentaire gobseck
Gobseck est une nouvelle d’Honoré de Balzac publiée en 1830. dans l'extrait que nous etudions, nous avons la description physique de l'usurier et de son quotidien que le narrateur connais bien puisqu'il est le voisin de Gobseck. Entrer dans son quotidien, son environnement a travers les yeux du narrateur interne, son voisin Maître Derville, qui raconte la vie de celui ci, pour faire changer d'avis Madame de Grandlieu sur le comte de Restaud. A l'epoque Maître Derville etait jeune quand il a connu Gobseck.
Nous allons montrer en quoi ce portrait est typiquement balzacien, une critique de l'avarice et mais aussi de la stéréotypisation.
Pour cela nous allons aborder le portrait balzacien de Gobseck peint par Derville, puis les habitudes financiere del'usurier "avare" et finir par faire connaissance avec Gobseck "l'humain".
Balzac a ouvert la porte au mouvement réaliste. Il est l’auteur de la Comédie Humaine qui est un projet qui consiste à dresser le portrait de toute la société de son époque. Il écrivit Gobseck en 1830 mais l’œuvre fut réécrite et publié en 1840. Gobseck est un personnage éponyme, c’est-à-dire que son nom est le titre de l’œuvre, que celle-ci étudie son portrait implanté dans une analepse, un retour dans la mémoire, les sentiments du narrateur.
Le portrait de Gobseck est un portrait physique détailé au niveau du visage:
- "l'Académie me permît de donner le nom de face lunaire"
-" Les traits de son visage, impassible[...], paraissaient avoir été coulés en bronze" -"les lèvres minces de ces alchimistes et de ces petits vieillards peints par Rembrandt ou par Metzu"
On peut remarqué les adjectifs de couleur utilisé par Balzac qui sont toutes des couleurs froides, pâles:
-" cette figure pâle et blafarde[...]face lunaire"
-" vermeil dédoré"
-" Les cheveux de mon usurier étaient[...] gris cendré"
-" paraissaient avoir été coulés en bronze"
-" Jaunes comme ceux d'une fouine, ses