Commentaire guerre voltaire
Ce texte présente l’intérêt d’une argumentation au travers d’un récit. Il vise à dénoncer les horreurs et surtout l’absurdité de la guerre. Il est un exemple de la fameuse ironie voltairienne.
Dans un premier temps Voltaire détourne habilement les principes du conte classique. Par la dénonciation il le transforme ensuite en un conte philosophique. Il affirme son jugement dans un apologue final.
Un conte désigne un récit d’histoires imaginaires généralement court. A la lecture de cet article tiré du Dictionnaire philosophique de Voltaire nous retenons la structure d’un conte. Toutes les marques d’un conte classique y sont présentes. La forme est respectée, la structure narrative qui enchaîne une situation initiale « Un généalogiste prouve à un prince […] que cette province lui appartient de droit divin "; un élément perturbateur qui va perturber l’équilibre de la situation initiale : les habitants protestent qu’ils n’ont "nulle envie d’être gouvernés par ce lui " ; des péripéties : une guerre désordonnée et cruelle ainsi que la leçon de l’apologue final : l’enfer du mal et la caution de la religion.
Voltaire reprend les attributs d’un personnage de conte, "un prince " " il descend en droite ligne d’un comte "; lien qui nous parait ici clairement inventé faisant plutôt référence à un prince prétentieux et sans scrupule qu’au beau prince charmant auquel nous sommes habitués.
La présence du champ lexical de la noblesse et du pouvoir accentuant l’idée d’un