Commentaire honoré de blazac, le père goriot
Nous sommes à la fin du roman (dernière page). L'auteur a le choix entre une fin fermée (pas de suite et mort du personnage principal) ou une fin ouverte (suite, et le personnage principal ne meurt pas).
Or, cette dernière page est originale car elle est les deux à la fois. A la fois une fin fermée car Goriot meurt, mais aussi une fin ouverte avec la naissance de Rastignac.
C'est avec le père Goriot que Balzac a eu l'idée de la comédie humaine.
Quelques personnages se retrouvent d'ailleurs dans d'autres romans.
Le père Goriot est depuis le début passionné par ses filles et il se sacrifie pour elles. Mais celles-ci refusent de le voir et il en meurt de chagrin. Il a agonisé tout seul dans des conditions misérables à la fois moralement et physiquement. La prière était très courte car il n'avait pas d'argent.
Dans ce passage, le convoi arrive au Père-Lachaise.
Plan linéaire :
•Première partie : "Cependant ... Christophe le quitte", Mort du père
Goriot;
•Deuxième partie : "Rastignac ... Mme Nucingen", Naissance de
Rastignac.
Première partie: La mort du père Goriot
•Tous les éléments du roman sont présents : cadre précis (cimetière) par rapport à l'action, la description du lieu suit les étapes de l'enterrement pour voir toute la ville à laquelle il va porter le défi. La fin du jour symbolise la mort de Goriot.
On a un panorama des personnages, les figurants tissant l'atmosphère d'un enterrement, un personnage secondaire :
Christophe; un personnage principal : Eugène, puis Rastignac.
Mme de Nucingen est suggérée.
Goriot est enterré comme il est mort. Avant le passage, on voit que le prêtre expédie sa prière en une vingtaine de minutes par manque d'argent. Balzac dénonce ici l'Eglise du XIXème siècle.
Arrivent alors deux voitures :
•Armoriées mais vides : Cela montre à quel point la noblesse n'est qu'extérieure : seule l'apparence compte. Cela montre aussi l'immortalité de ces deux familles.
•A six heures ...