Jean Racine est un de ces auteurs a avoir été inspiré par le destin tragique de Phèdre. Il a écrit la tragédie Phèdre en 1677. Cette œuvre théâtrale écrite en vers rend compte des caractéristiques du classicisme. Ce mouvement artistique et littéraire se développe durant le règne de Louis XIV. A cette époque, Jean Racine se spécialise dans l’œuvre théâtrale antique. Dans cet extrait de la scène 5 de l’acte II, Phèdre avoue ses sentiments à Hippolyte qui est son beau-fils. Nous allons étudier l’image de Phèdre qui se dessine à travers cet extrait en deux temps. Dans un premier temps nous verrons que Phèdre est une femme submergée par ses sentiments et dans un deuxième temps, qu’elle est une héroïne tragique. Phèdre est une femme submergée par ses sentiments, elle est partagée entre la honte et la gêne. Tout d’abord, Phèdre est très gênée de ce qu’elle avoue à Hippolyte. La répétition du substantif « aveu » amplifie son mal être et montre que c’est très difficile pour elle de reconnaître son amour et de l’avouer. Ensuite, Phèdre est tellement envahie par ses sentiments qu’elle ne veut plus parler à Hippolyte. Les adverbes d’intensité « trop » v.1 et « assez » v.2 montrent qu’elle aimerait en rester là par rapport à son aveu, elle pense qu’Hippolyte en sait assez pour voir où elle veut en venir. Enfin, elle s’en veut elle-même d’avoir de tels sentiments pour son beau-fils, elle a honte d’elle comme le montre l’adjectif qualificatif « honteux » précédé de l’adverbe d’intensité « si » v 25. Ainsi, nous voyons donc que Phèdre ne peut contrôlée l’intensité de ses sentiments qui la mettent dans une situation délicate vis-à-vis d’Hippolyte et de son mari, Thésée. Néanmoins, elle est rattrapée par la colère face à Hippolyte. En effet, elle qualifie Hippolyte avec l’adjectif qualificatif « cruel » v.1 et 15 parce qu’elle lui affirme un amour impossible, celui qu’elle aime la fait souffrir. De plus, elle ne cherche pas à cacher sa colère à son beau-fils, à l’aide du