commentaire incipit Thérèse Raquin
A- Une situation géographique précise
• Dans le texte, la situation géographique est extrêmement précise puisqu'on trouve un parcours avec trois noms de rues qui sont existantes, « rue Génégaud, Pont Neuf rue Mazarine » L'écrivain utilise le présent avec une fonction atemporelle et met en évidence que ces lieux existant toujours. • Une description très précise. En effet Zola utilise même des chiffres « trente pas de long et deux de large ». Le lieu est également exploré son horizontalité « à gauche ; à droite » et dans sa verticalité « en haut ; en bas » et dans sa verticalité « en haut ; en bas ». Donc tout est fait pour donner un effet réel.
B-La création d'une atmosphère
Le narrateur nous décrit une atmosphère ténébreuse et oppressante, l'obscurité qui règne.
Le passage est un endroit particulièrement étouffant. Émile Zola donne l'impression d'un endroit complètement fermé puisqu'il n'est ouvert que sur un côté. Il aboutit en effet à une autre rue « la rue de Seine » (ligne 2), il est aussi fermé au dessus par la vitre (ligne 4), de plus il en laisse pas vraiment passé la lumière parce qu'il est « noir de crasse » (ligne 5). L' écrivain insiste sur son étroitesse et son obscurité « étroit et sombre » (ligne 2). Zola utilise une gradation pour déqualifier le lieu : « des dalles jaunâtres, usées, descellées, suant toujours une humidité âcre ». On peut voir qu'il qualifie le lieu comme salle et pour ça, il évoque des couleurs associés a la saleté : « jaunâtre », « noir de crasse », « reflet verdâtre », « une clarté blanchâtre tombe des vitres sales et traîne misérablement dans le passage », « horrible couleur brune ».
La récurrence du champ lexical des ténèbres « brouillard », « obscures », « ténèbres », « trous lugubres », « formes bizarres » rapproche ce texte de l'esthétique du roman noir, même le soleil habituellement symbole de clarté ne donne ici qu'une chaleur malfaisante à travers la métaphore « un lourd soleil brûle les