Commentaire la religieuse de diderot
Tout d’abord, Denis Diderot compare le couvent à une prison. En effet, le champ lexical de la prison est omniprésent dans le texte: « tête de mort, natte, pain noir ... ». C'est pourquoi il utilise des expressions symboliques de la prison: « Cependant l'on ouvrit avec de grosses clefs la porte » ce qui reflette l'usage de la clef utilisée par les gardiens de prison. Suzanne suit un régime alimentaire tel un prisonnier: « pain noir, cruche d'eau ... ». L'auteur veut nous projeter ainsi dans ce décor. Il aborde également le thème de la séquestration; elle est retenue dans « un lieu souterrain, obscur » contre son gré; on la traine jusqu'à avoir les pieds en sang: « j'avais les pieds ensanglantés ». Elle a beau se débattre contre des forces supérieures à elle, mais malgré sa résistance elle perd donc sa dignité face à la hiérarchie. Ensuite, elle subit sa perte de statut de religieuse. En effet, Denis Diderot insiste sur le champ lexical des vêtements: « voile, chemise, bas, sac ». On lui enlève son voile pour ensuite lui mettre un sac. Elle est en quelque sorte plus rien vis à vis des autres religieuses, qui elles, l'ignorent complètement quand elles entendent la cloche sonner: « on avait sonné la cloche pour avertir que personne ne parût