Commentaire littéraire de palais de g.apollinaire
-Poème qui s'apparente à un conte : multiples clins d'œil à des contes célèbres (Cendrillon, blanche neige, belle au bois dormant)
-Pas présence du « il était une fois » (imparfait de fiction) mais au contraire un présent de l'indicatif
-D'ailleurs pas de « je » à part entière, mais « pensées » (strophe 1-2-5)
-Description d'un monde merveilleux (voir texte)
-A partir de la strophe 4, on semble passer de l'extérieur (jardin) vers l'intérieur, de la nuit à la lumière de la « veilleuse »
= Monde merveilleux qui glisse vers le burlesque, notamment grâce à la fantaisie des images.
II. La poésie comme agapè burlesque.
-Poème marqué par la fantaisie verbale = parodie de conte: images étranges (voir texte)
-Début du repas marqué par le sale et le malodorant (voir texte)
-Puis association systématique des produits de l'activité intellectuelle avec des produits carnés (§8-9) associés à la mort ou à la putréfaction (voir texte)
-Constatation qu'elles n'ont plus rien de vivant , dans le sens où elles ne se font plus entendre : Sens des deux dernière strophe
-Les convives, et le poète en tête, mastiquent toutes ces idées sans les écouter (voir l'apparition de la modalité exclamative même si absence du point d'interrogation)
-ne les appelle que sous leur forme « charnelle » « entrecôtes » (morceau de viande dans la poitrine : poésie lyrique amoureuse ?), « grands pâtés » (humour, puisque un pâté est un terme d'imprimerie pour des erreurs de typographie)
Construction
Début :
Entrée dans le rêve, la pensée :
« Vers le palais » (v.1), « on voit venir » (v.5),
Etapes intermédiaires :
Descriptions du cadre, des éléments le composant (v.6-18)
Prise de parole (v.19-24)
Enumérations de faits (v.26-30)
Fin :
Comparaison entre viande et pensées Cerveau et mets
Vocabulaire
Champs lexicaux : * Rêve, imaginaire * Pensées * Nourriture * Les 5 sens : toucher (v.9), gout