Commentaire littéraire "l'éducation sentimentale"
Dans le passage étudié de l’éducation sentimentale, Paris est décrite à travers les yeux du personnage principal, Frédéric. De célèbres lieux tels que le pont de Notre-Dame, le quai aux Ormes ou encore le Luxembourg sont cités, ce qui participe au réalisme de la description. Dans le premier paragraphe, il décrit tout d’abord Paris selon la vue qu’il en a depuis son balcon. La description est d’abord réaliste et rapporte le paysage tel qu’il est vu et perçu sans enjoliver la réalité, comme le montre le passage suivant : « la rivière qui coulait entre les quais grisâtres, noircis, de place en place, par la bavure des égouts, avec un ponton de blanchisseuses amarré contre le bord, où des gamins quelquefois s’amusaient, dans la vase, à faire baigner un caniche ». Cette description des quais est péjorative. Les adjectifs « grisâtres » et « noircis » et les mots « égouts » et « vase » montrent le côté sombre, sale et repoussant de cette partie de la ville. Cependant, tout à coup, le point de vue de Frédéric change et sa description se métamorphose : elle devient lumineuse et plus agréable. Des expressions et des figures de style mélioratives sont utilisées : « le génie de la colonne de Juillet resplendissait à l’orient comme une large étoile d’or