Commentaire Médée, Corneille
Les mythes antiques ont inspirés les écrivains : Phèdre, Ulysse ou encore Médée. En effet, cette dernière a suscité la fascination en raison de son caractère mystérieux et terrifiant.
En 1635, Corneille écrit sa première tragédie Médée ; tragédie qui rencontre un succès mitigé. Jason et Médée sont mariés depuis que celle ci la aidée dans sa conquête à la toison d’or et ils ont eu six enfants. Cependant, Jason décide d’abandonner Médée pour Créuse qui est la fille du roi Créon. Ce dernier accepte de donner sa fille à condition que Médée soit exilée et que ses enfants soient confiés à Créuse. Médée décide donc de se venger en tuant sa rivale et son père par le biais d’un manteau empoisonné.
Dans la scène 2 de l’acte V, Médée se réjouit du succès à venir de sa vengeance mais elle ne s’en satisfait pas et c’est à ce moment que lui vient l’idée de sacrifier ses enfants.
DANS QUELLE MESURE CE MONOLOGUE REVELE T’IL LE DECHIREMENT ET LA FOLIE DE MEDEE ?
Dans un premier temps nous verrons comment ce monologue est un monologue délibératif et dans une deuxième partie nous aborderons la question du personnage ambiguë et déchiré.
I) Un monologue délibératif
a) Une tentative d’introspection
Monologue : occasion pour un personnage de revenir sur ses sentiments et analyser M. met à distance sentiments et passions (personnification « vengeance » vers 1 et « pensées irrésolues » vers 21) Plusieurs questions début monologue : volonté de s’analyser Enjeu : savoir si elle sacrifie ses enfants ou pas pour se venger Champ lexical de la justice : pèse le pour et le contre afin de trouver la solution
b) Une progression chaotique
Ponctuation : traduit un désordre intérieur par exclamations et points virgules
Médée change constamment d’avis :