Acte 3 scène 3 : « On ne badine pas avec l’amour », Alfred de Musset
Plan :
I) Le théâtre dans le théâtre
1) Perdican metteur en scène

2) La double énonciation 3) Un discours à plusieurs niveaux
II) Perdican : entre duplicité et sincérité.
1) Un lieu et des accessoires ambigus
2) Une profession de foi lyrique
3) Une célébration
III) Un jeu pervers et dangereux.
1) Une scène de souffrance.
2) Un jeu cruel
3) Une scène décisive.

Introduction :
Situation :
Perdican lut la lettre que Camille a destiné à sœur Louise, et décide de se venger : « je veux faire la cour à Rosette devant Camille elle-même ».
Il donne rendez-vous à Camille à la fontaine celle-ci pense qu’il va lui faire ses adieux. Camille se cache en apercevant Perdican accompagné de Rosette, et assiste à une conversation entre Perdican et Rosette qui est en fait une mise en scène orchestrée par Perdican qui se sert de Rosette pour se venger de Camille. Cette scène a une symétrie entre la scène 2 et la scène 3 de l’acte 3. Il y a les trois personnages fantoches, maître Bridaire, Dame Pluche, maître Blazius alors que dans la scène trois il y avait Rosette, Camille et Perdican autour des mêmes thèmes de rivalités, de vengeance et de dépit.
I) Une déclaration d’amour perverti.

1) Perdican metteur en scène
Perdican met en scène sa rencontre avec Rosette puisqu’il choisit le décor, à savoir la fontaine comme la rencontre précédente, les accessoires, la chaîne et la bague, il parle fort pour être entendu comme l’indiquent les didascalies.
2) La double énonciation
Il y a donc un procédé de mise en abyme du théâtre dans le théâtre. Le procédé qui transforme le duo en trio et qui multiplie les destinataires.

3) Un discours à plusieurs niveaux
En effet, Perdican s’adresse directement à Rosette et indirectement à Camille. Et à travers Camille, il s’adresse à sœur Louise et aux religieuses pour leur révéler leur défaite. De plus, le discours est entendu par le publie. Le