Commentaire ondine
A la différence du poème d’Homère les extraits présentés mettent en scène des « ondines « qui sont un peu les déesses ou les fées des rivières, des mares, des margelles de fontaines….des eaux douces et calmes à la différence des sirènes qui elles vivent dans les mers et océans. Cependant elles n’ont rien à leur envier ni de leur beauté ni de leur grâce, ni de leurs pouvoirs. Charmeuses, ensorceleuses, tentatrices des vivants, elles ne rêvent que d’enflammer leurs cœurs et leurs âmes. Magiques créatures, elles sont le symbole de la séduction et usent de tous leurs charmes et attraits divers pour tenter les pauvres mortels (par leur voix, chants, beauté, grâce…..)
Tout d’abord, du poème en prose d’Aloysisus Bertrand « Ondine », se dégage beaucoup de délicatesse, de sensibilité, de douceur et de légèreté « …murmure, frôle… pêche à la ligne ». Une apparition presque religieuse dans une atmosphère campagnarde et sereine qui accentue l’appel « Ecoute, écoute ! » C’est une ondine tendre et suppliante qui propose de l’emmener dans « un palais » pour y être « roi » et veut lui offrir « l’anneau » un bijou précieux mais qui scellerait leur union à jamais. Comme Ulysse, l’auteur résiste à l appel. Ce qui le sauve c’est l’amour d’une mortelle. Sans insistance, l’ondine renonce à sa proie et disparaît, le cœur en peine.
Dans un registre plus lyrique, l’extrait de la pièce de théâtre de Jean Giraudoux,