1/ La thèse se trouve dès les premières lignes du texte « N’est ce pas indignement traiter la raison de l’homme, et la mettre en parallèle avec l’instinct des animaux, (…) demeure toujours dans un état égal »
Autrement dit Pascal réfute toute comparaison ou plutôt ressemblance entre la raison de l’homme et l’instinct animal « N’est ce pas indignement traiter la raison de l’homme et la mettre en parallèle avec l’instinct des animaux ». Pour lui la principale différence réside dans le fait que l’instinct demeure toujours immobile «l’instinct demeure toujours sans un état égal », Alors que la raison est sans cesse en mouvement « les effets du raisonnement augmentent sans cesse ».
Pour démontrer cette thèse, Pascal va utiliser deux exemples ; un premier servant à démontrer la non évolution des animaux. En effet celui-ci rappel qu’il y a mille ans déjà, les ruches des abeilles étaient déjà de forme hexagonale « les ruches des abeilles étaient aussi bien mesurées il y a mille ans qu’aujourd’hui (…) la première fois que la dernière ». Puis un deuxième exemple pour démontrer que l’homme est en perpétuel mouvement. Ainsi « il est dans l’ignorance au premier âge de sa vie » mais « il s’instruit sans cesse dans son progrès » grâce à la capacité de raisonnement, caractère absent chez l’animal.
2 / A . Dans cette phrase sont donnés les deux principaux caractères qui définissent respectivement l’homme et l’animal, la raison pour l’un et l’instinct pour l’autre. Une comparaison est faite « les effets du raisonnement augmentent sans cesse au lieu que l’instinct demeure toujours dans un état égal ». Autrement dit l’homme est doté de la capacité de raisonnement ce qui lui permet de réfléchir comparer critiquer … et ainsi améliorer sa condition. L’animal quant à lui est doté de l’instinct ce qui ne lui permet pas d’évoluer, sa condition reste la même tout au long de sa vie.
Reprenons l’exemple de Pascal et essayons d’aller un peu plus loin, il nous explique que les ruches