Pascal - la connaissance grande idées
Tout d’abord nous pouvons voir que dès les premières lignes du texte, Pascal nous expose sa thèse sous forme de question rhétorique « N’est-ce pas indignement traiter la raison de l’homme, que de la mettre en parallèle avec l’instinct des animaux puisqu’on en ôte la principale différence, qui consiste en ce que les effets du raisonnement augmentent sans cesse, au lieu que l’instinct demeure toujours dans un état égal ? ». Il nous explique respectivement la différence entre la raison et l’instinct. En effet, la raison est en perpétuelle évolution, elle est perfectible et donc peut entraîner le progrès technique ; tandis que l’instinct à contrario n’évoluera pas, il reste toujours le même ne permettra aucun développement, mais permettant la survie des différentes espèces. Il s’oppose donc au fait que l’on puisse « mettre en parallèle » ces deux notions afin de comprendre la raison humaine à travers l’instinct animal et qu’ainsi ce ne soit qu’un stade plus évolué de la nature animale.
Tout d’abord, Pascal nous décrit la connaissance animale comme une « science qu’ils reçoivent sans étude » nous permettant d’affirmer celle-ci comme innée, c'est-à-dire qui leur est donnée dès leur naissance. Il explique aussi que si les animaux ont en leur possession cette science c’est grâce à la nature qui se doit d’assurer leur survie. C’est pourquoi la connaissance doit être toujours égale et constante, afin que l’animal ne transgresse pas la nature. Ainsi nous pouvons lire « elle leur inspire cette science nécessaire, toujours égale, de peur qu’ils ne tombent dans le dépérissement, et ne permet pas qu’ils y ajoutent, de peur qu’ils passent les limites qu’elle leur a prescrites ».
On peut donc en conclure que selon Pascal, s’il existait une « raison animale », cela représenterait