Commentaire phedre
Iere Partie (p 146 à p 150)
• De « c’est ici qu’en voulait venir » à « comme l’huître dans sa coquille » :
Après avoir exposé dans le commentaire d’avant les trois formes de délire inspirées par les Dieux (délire prophétique inspiré par Apollon, délire cathartique inspiré par Dionysos, délire poétique inspiré par les Muses), Socrate en ajoute une quatrième. Platon nous parle ici de la réminiscence et de la 4e forme de délire.
Réminiscence signifie ressouvenir, se remémorer, avant de naître, notre âme a séjourné dans d’autres mondes où elle a contemplé les Idées : Idée de Justice, de Beauté, d'Harmonie, de Bien dans leur état de perfection qu’elle peut se rappeler dans sa vie terrestre « réveille le souvenir de la beauté véritable, se ressouvenir des choses du ciel à la vue des choses terrestres », mais elle ne se souvient pas de sa vie antérieure. Il explique que peu d’individus peuvent se souvenir « il n’en reste qu’un petit nombre qui en ont gardé un souvenir suffisant ».
Dans cette partie, Platon nous explique que quand l’âme voie une personne belle au sens esthétique, elle se souvient de l’Idée de Vraie Beauté et que c’est l’Idée Céleste la plus reconnaissable puisqu’on peut la constater par la vue. De plus, il ajoute que le corps est un « fardeau » qui emprisonne l’âme, « le vrai nous » (rappel au dualisme cartésien plus tard). Il nous donne une définition de l’amant pour nous expliquer en quoi consiste la quatrième espèce de délire.
L’amant est la personne possédée par la quatrième forme de délire qui est en fait l’Amour et qui est selon Socrate « le plus enviable » des états.
• De « Il faut pardonner » à « telles que je les ai dépeintes »
Dans cette partie, Platon traite de l’Idée de Beauté, du Désir et de l’Amour.
Socrate explique que la Beauté physique est la plus reconnaissable mais perd tout son éclat parce qu’on la reconnait par la vue, or la vue ne permet pas de voir la sagesse, la personnalité, l’âme,