Commentaire rousseau
Ecrivain et philosophe du 19ème, originaire de Genève, Jean-Jacques Rousseau est connu pour ses nombreux discours, ses musiques ainsi que ses oeuvres variées : ses romans, sa contribution à l'Encyclopédie mais aussi ses oeuvres autobiographiques. Comme les Confessions, écrites à la fin de sa vie, dans une période difficile, en proie à des problèmes avec ses anciens amis philosophes, il écrit donc cet ouvrage pour se justifier, suite à de nombreuses accusations. Ouvrage dans lequel, dès le début, il expose son projet. Nous verrons dans un premier temps en quoi Rousseau nous dévoile un projet autobiographique, tout en usant d'une mise en valeur de soi excessive.
Rousseau, dès l'incipit s'attache à évoquer la principale particularité de son ouvrage, le projet autobiographique qu'il constitue. Et il est dévoilé dès la première ligne, en introduction, avec le terme « Intus et in cute » qui signifie « à l'intérieur et sous la peau ». L'idée d'une analyse en profondeur de soi-même est donc évoquée, et la notion de vérité est suggéré. Comme on le remarque à la ligne 4 : « toute la vérité de la nature ». Rousseau expose ici ces termes afin de toucher l'homme véritable, proche de la nature, qui n'a pas été atteint par la société. Par ailleurs, il suggère encore cette idée de vérité, à la ligne 5 : « je sens mon coeur ». Rousseau cherche donc à parler des sentiments, non de la raison. De plus, il cherche aussi à marquer le lecteur, avec sa singularité. En effet, Rousseau prend Dieu à témoin dans cet extrait, comme on peut le lire à la ligne 14 : « me présenter devant le souverain juge ». Rousseau suggère ici que le seul qui puisse le juger, reste Dieu, ce que nul autre n'avait osé prétendre. Et Rousseau souligne de plus belle cette notion de singularité avec cette phrase, à la ligne 6 : « Je ne suis fait comme aucun de ceux que j'ai vus, j'ose croire n'être fait comme aucun de ceux qui existent ». Avec