Commentaire "a une passante" baudelaire
Question : En quoi ce sonnet s’oriente-t-il vers une problématique de la modernité ?
Dans la ville, le poète trouve de nouveaux sujets poétiques, celle-ci lui offre de nombreux spectacles propres à susciter de nombreuses émotions. Il est invariablement ramené à lui-même et à sa solitude comme le suggère le titre. Dans la ville, les autres sont des passants anonymes, les destins de croisent mais ne se réunissent jamais. Au premier vers, on voit un chiasme « rue/hurlait » qui accentue le bruit citadin. I. Le récit d’une anecdote 1) Le cadre de la rencontre
La rencontre se passe au milieu de la ville = BRUITS. C’est exactement le contraire du poème « Paysage » = silence. Le poète est représenté par « moi » poète au centre du chiasme sonore.
La ville est personnifiée : le verbe « hurler » et « assourdissante » 4 syllabes = agressivité de cette ville= le poète est emprisonné dans la jungle urbaine. 2) Progression du récit et construction du sonnet * En 2 temps : - Description des éléments de la rencontre * Le regard rétrospectif du poète Cela montre la construction du sonnet = met en évidence les 2 parties de l’anecdote.
« Un éclair… puis la nuit ! Fugitive beauté » (vers 9) résumé métaphorique de leur rencontre, phrase nominale qui est construite sur une antithèse : éclair et nuit. La lumière éblouissante, fugitive, retrace le bonheur entraperçu grâce à la passante, tandis que la nuit symbolise le désespoir, une où sans amour.
Figure de style rencontrée : l’aposiopèse = interruption brusque d’une construction d’une émotion, d’une menace ou une hésitation.
L’exclamation désespoir du poète nuit = mort & spleen
Discours lyrique 3) Le coup de foudre
Présence du champ lexical des phénomènes atmosphériques : vers 7 présence du ciel, de l’ouragan, éclairs expression lexical « avoir le coup de foudre » cf. champ lexical présent
« livide » + « ciel » apposition qui assimile l’œil de la passante à un ciel sans