Commentaire de stendhal, extrait de l'incendie

1628 mots 7 pages
Nous avouerons que notre héros étaitLecture analytique 2 : «Fabrice à Waterloo»
Introduction
Dans le monde de la littérature, Stendhal se place souvent comme un auteur à part : il a commencé sa carrière en défendant le romantisme dans Racine et
Shakespeare et a participé à «la Bataille d'Hernani» ; son autobiographie,
Vie de Henry Brulard ne reprend pas son véritable nom qui est Henri Beyle ; il était également ambassadeur en Italie, pays qui lui inspirera des nouvelles, mais aussi son roman
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On constate qu'il reste toutefois dans cette illusion puisque plus tard
«sa pensée se remit à songer à la gloire du maréchal».
b) «le feu» « Ah ! m’y voilà donc enfin au feu ! se dit-il. J’ai vu le feu ! se répétait-il avec satisfaction. Me voici un vrai militaire. » -> utilisation de l'expression «le feu», jargon militaire qui désigne la bataille. Naïveté de Fabrice qui identifie ce baptême avec sa transformation en «vrai militaire». Or, le reste de l'extrait nous prouve au contraire son inaptitude à agir comme un militaire.
+ impression d'enthousiasme enfantin, souligné par les points d'exclamation et l'expression «avec satisfaction», en décalage avec l'horreur de la réalité dépeinte -> passage qui laisserait supposer un registre épique, mais qui n'est
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-> La désacralisation et la désillusion se font donc par l'intervention du narrateur. Fabrice est encore pris dans ses illusions, malgré sa confusion et son horreur.
Conclusion
Ainsi, nous avons pu constater que cet extrait de La Chartreuse de Parme nous donnait à voir un héros improbable, naïf dans ses illusions guerrières et qui se retrouve confronté à une réalité bien loin de tout héroïsme épique.
Pour Stendal, «le roman est un miroir que l'on promène le long d'un chemin». Il utilise ainsi à la fois le réalisme et l'ironie pour nous dépeindre cette scène. Nous sommes loin de l’évocation épique de cette même scène, faite par Victor Hugo dans Les Misérables en 1862 et dans laquelle les hommes sont grandement

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