Commentaire l'appel au large
Inaya
1G3
Charles Baudelaire est un poète français du 19ème siècle, essentiellement connu pour son recueil Les Fleurs du Mal, paru le 21 juin 1857, qui a subi plusieurs censures et controverses dû aux sujets abordés étant désignés scandaleux. Il est aussi le poète du spleen, sorte de mélancolie et qui dégoûte de toute chose. « L’appel au large » est un poème qui appartient à ce recueil et qui traite du sujet sur le voyage. On peut alors se demander : Comment l’auteur …afficher plus de contenu…
Avec l’utilisation d’une comparaison aux ballons dans le vers 6, grâce au voyage, un accomplissement est attendu, se débarrasser de ce qui nous pèse : «
Pour partir, coeurs légers, semblables aux ballons ». Nous sommes guidés par la mer et ses vagues ; « Et nous allons, suivant le rythme […] Berçant notre infini sur le fini des mers. »
(vers 3/4) avec l’utilisation d’une opposition entre les termes fini et infini, ainsi …afficher plus de contenu…
Durant le poème, le voyage est défini d’une autre manière. Celui-ci nous apporte alors un tout autre enrichissement, plus dur, plus brutal : « Amer savoir, celui qu’on tire du voyage ! » (vers 9) Selon l’auteur, en opposition avec la première partie, le voyage n’est pas une thérapie, il distingue d’ailleurs les « vrais » des « faux » voyageurs définissant ceux qui partent pour une bonne raison, des autres, ceux qui fuient une certaine réalité presque vu comme peu courageux : « Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent […] Pour partir » (vers 5/6) Les voyageurs ne sont même pas maîtres de leur choix, ils ne décident pas réellement où ils vont et effectuent des actions pour avoir un semblant de contrôle : «