Commentaire sur la leçon de l'absurde
Le professeur essaye d’apporter une certaine réflexion à son discours à l’aide de complément circonstanciel « par conséquent, de cette façon, mais justement pour cela » et en abordant « les principes fondamentaux ». De plus, son cours est une parodie du langage pédagogique, il recourt au présent de vérité générale « seuls tombent les mots » aux affirmations péremptoires « toute langue n’est en somme qu’un langage ». Le professeur utilise des sons et jeux de mots inattendus, en effet l’énumération des mots « papillon » « eurêka » « Trafalgar » « papi, papa »avec une allitération des sons en « p» crée un effet caricatural de sa manière d’enseignement. De plus, des changements de sons inattendus changent complètement la nature des mots les f deviennent des v, les d des t, les g des k et …afficher plus de contenu…
Si l’aspect tyrannique et noir du professeur, paraît inquiétant, c’est entre autres une critique plus poussez qui nous viens de la part de l’auteur. Dernièrement, Ionesco parodie la leçon pour la faire passer comme une critique de l’être humain, il se sert notamment de la négation de la vie de l’autre en lui donnant une moindre importance. Entre autres quand la jeune fille se plaint de douleur son professeur n’en a rien à faire et le lui fait comprendre avec l’emploi de l’impératif « continuons » et elle n’a pas le droit de parole « ne m’interrompez pas ». Enfin, Ionesco emploie l’image de la cruauté humaine avec de nombreuses emphases « souvenez-vous en » « sachez-le » et le champ lexical de la mort « tombeaux », « mort » et de menace de