Manon Maret 01.06.2022Commentaire de texteComparaison entre Les Liaisons dangereuses et Phèdre Les Liaisons dangereuses est un roman épistolaire de Pierre Choderlos de Laclos paru en 1782. Il se rattache au libertinage de mœurs qui se développe au 18ème siècle. Contrairement au roman qui a une réputation de scandale Choderlos de Laclos a une vie plus tranquille et sage. Ce roman narre l’histoire de deux libertins, Merteuil et Valmont. Tout deux veulent se venger de relations passées en manipulant …afficher plus de contenu…

La pièce est guidée par la terreur et la pitié qui doit marquer les spectateurs. Ce théâtre raconte l’histoire de Phèdre, jeune épouse de Thésée, qui confie un secret à sa nourrice, Oenone. Elle éprouve un amour coupable pour Hippolyte, son beau-fils. L’intrigue est donc portée sur la passion interdite de Phèdre. Dans cette scène 3 de l’Acte I, Phèdre avoue à Oenone les sentiments coupables qu’elle éprouve pour son beau-fils.Pour analyser ces textes nous allons procéder à une comparaison des passages. En quoi ces discours expriment-ils la passion et la folie ? En quoi étaient-elles destinées à une fin tragique ?Tout d’abord, les deux femmes expriment une haine envers leur …afficher plus de contenu…

D’ailleurs elle-même ne sait pas vraiment à qui elle veut l’adresser. Elle est perdue dans sa tête et dans ses pensées et n’arrive plus à être claire. Nous avons l’impression qu’elle s’adresse à la fois à son amant, à son mari et à ses amies. Sa lettre n’est pas structurée, elle mélange tout et semble indécise ; « ne nous séparons plus, ne nous séparons jamais » (l.50) suivi de « Laisse-moi » (3x l.51-57-65). Elle utilise ici l’impératif et ce temps verbale prend tout de même le dessus sur le présent (« ne nous séparons » l.50) comme un adieu. Du côté de Phèdre le destinataire est clair, elle dit même son nom (Oenone l.296).Pour poursuivre, un vocabulaire funèbre domine dans les deux textes (« sang » l.278), « victimes » l.280, « en mourant » l.309, « ma mort »