Composition Balzac Le Père Goriot
Plan du commentaire :
Problématique : Comment cet extrait s'inscrit-il dans une démarche rréaliste ?
Ière partie : Portrait de Mme Vauquer
1) Une description physique repoussante
"nez à bec de perroquet" + "dodue comme un rat d'église" > comparaisons peu flatteuses vocabulaire grassouillet pour plus de réalisme : "vieillotte", "grassouillette"
2) Un portrait psychologique peu charmant dissimulation de sa véritable personne, hypocrisie : "faux-cheveux mal mis", "l'expression passe du sourire prescrit aux danseuses à l'amer renfrognement de l'escompteur" vêtements pauvres alors qu'elle est bien nourrie, négligeance : "jupon de laine tricoté", "vieille robe"
3) Une personne peu attrayante champ lexiacal de l'embonpoint : "embonpoint blafard" ; oxymore entre embonpoint et blafard => elle est fausse, hypocrisie vêtements en lambeaux, apparence négligée, lien avec sa démarche peu soignée, traînassante. Marque le manque de dynamisme, la mollesse elle se montre négligée. Le verbe "se montrer" renvoie au mot "monstre"
IIème partie : Correspondance entre le personnage et le lieu
1) Points communs entre le personnage et le lieu
"harmonie" (l.7) entre son physique et sa maison. Glissement qui se perd entre le personnage et le lieu + paradoxe entre "harmonie" et l'impression qui s'en dégage => "harmonie" ironique
"fraîche comme la première gelée d'automne" expression positive en soi mais négative dans le contexte car l'autome est péjoratif
"suinte" fait penser à la transpiration, personnification du malheur
Mme Vauquer n'est pas écoeurée alors que tout aspire au dégoût. Elle si plaît, ça complète sa personne
"fentes de l'étoffe lézardée" (l.20), vocabulaire des murs, donc rapprochement entre le personnage et sa maison par le recourt à un vocabulaire du baâtiment
2) L'intérêt de Balzac d'ancrer dans le réalisme
"toute sa personne explique la pension comme la pension indique sa personne"