Compta
La « partie double », les écritures, les livres et les obligations comptables mardi 20 avril 2004. Un article de Gilles CARNOY
Les principes de base qu’il faut connaître en comptabilité et en droit comptable
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1. Introduction
On doit l’essentiel de la comptabilité moderne à Luca Pacioli, moine franciscain né dans la région d’Assise en 1445 et mort à Rome en 1517. Il fut l’ami de Léonard de Vinci.
Luca Pacioli est l’auteur de Summa de Arithmetica, Geometria, Proportioni et Proportionalita, paru à Venise en 1494. Cet ouvrage traite notamment des comptes, des écritures et de la tenue de livres par les marchands.
Il a donné une définition de la comptabilité en partie double qui est toujours d’actualité :
« Vous devez savoir que pour tous les postes du Journal, vous devez en faire deux dans le Grand Livre, notamment un au débit et un autre au crédit. C’est de ceci que naît la Balance qui se dresse lors de la clôture du Grand Livre entre les débits et les crédits. »
2. Un regard sur l’entreprise
De quoi est faite une entreprise économique ?
De compétence (hommes), d’outils (matériel) et d’argent.
On quantifie difficilement les compétences humaines, et on ne les comptabilise donc pas. Par contre les biens et l’argent se prêtent commodément à ces opérations.
Voir vivre l’entreprise est une nécessité pour celui qui coordonne les moyens affectés à une entreprise économique.
Pour cela, on peut chiffrer les éléments de l’entreprise et les voir évoluer. C’est, à ce stade, une première définition de la comptabilité : un regard sur l’entreprise.
3. La comptabilité doit être tenue en partie double
Pour comprendre la comptabilité en partie double, le mieux est de partir de la comptabilité dite de caisse (in - out).
Partons donc