Saint-Denys Garneau, né en 1912, est issu d’une famille aisée. Dès son jeune âge, il fait face à des problèmes de santé, une maladie lui cause des complications cardiaques. Il doit alors interrompre ses études à cause de son cœur fragile. Sa conception de vie change de façon négative. On le remarque très bien dans son recueil, car les thèmes dominants sont la mort et l’inquiétude. Cet écrivain a très peu écrit. , lancé en 1937, est le seul recueil de poèmes publié. Il est malheureusement mort en 1943 alors qu’il avait seulement 31 ans. D’ailleurs, son deuxième poème intitulé et le poème illustrent à eux seuls la conception du monde de leur auteur. Ces deux textes révèlent l’essentiel du projet de Saint-Denys Garneau. Nous le verrons justement lorsque le poète fait la nature comme une image de ses sentiments.

Dans un premier temps, l’auteur fait une description de la belle nature. Au début du poème intitulé , il exprime : . Dans cette citation, une personnification des saules est présente, car on leur attribut des caractéristiques humaines en mentionnant qu’elles chantent. Il y a également une métaphore des feuillages avec des eaux vives. Si on continue à analyser ce même poème, Saint-Denys Garneau écrit : . Ici, on remarque que les saules sont actifs puisqu’il y a le champ lexical du mouvement, de la mobilité. Leurs feuilles sont précieux comme de l’argent. On a aussi l’impression que les saules sont animés par les éléments de la nature tels que l’air, le ciel et l’eau. Bien entendu, le vent représente l’air et les ondes représentent l’eau. En d’autres mots, ces éléments leur donnent la vie.
Ceci implique une connexion et une circulation de tous ces éléments. Ensuite, cet extrait contient une anaphore, car il y a une répétition à plusieurs débuts de vers du mot .
Cela nous révèle la grandeur des choses à décrire à propos de cette belle nature. Par ailleurs, une autre citation importante : . Ce passage
contient