Consequences de la decolonisation africaine
À la suite de la décolonisation, l'Afrique a affiché une instabilité politique, un désastre économique et une dépendance à la dette. L'instabilité politique est arrivée avec l'introduction des influences marxiste et capitaliste ainsi que les frictions permanentes dues aux inégalités entre les races. Ceci menait à la guerre civile, des mouvements nationalistes noirs ont participé à des attaques violentes à l'encontre des colons blancs, tentant de mettre fin à la "dominance de la minorité blanche" dans les gouvernements.
D'autres violences ont lieu à cause du désaccord relatif au découpage géographique fait durant la colonisation. Malgré une acceptation très répandue de ce découpage, des conflits frontaliers comme ceux entre le Tchad et la Libye, l'Éthiopie et la Somalie et le Nigeria et le Cameroun surgissent, parfois encore aujourd'hui.
Un autre résultat du colonialisme, suivi de la décolonisation, fut l'appauvrissement en ressources naturelles de l'économie africaine sans possibilité de diversification de l'exportation de ses cultures commerciales vers les pays colons. Souffrant de famine et de sècheresse, l'Afrique a lutté pour industrialiser sa main-d'œuvre frappée par la pauvreté, avec des fonds insuffisants.
Dans une tentative d'influencer le Tiers Monde pour qu'il adopte, soit l'idéologie du capitalisme, soit celle du communisme, les États-Unis et l'Union soviétique ont prêté de la nourriture et de l'argent à l'Afrique. Pour nourrir, éduquer, et moderniser ses populations, l'Afrique a emprunté des sommes importantes à diverses nations, banques et compagnies. En retour, les créanciers ont contraint les pays africains à dévaluer leurs monnaies et ont tenté d'exercer une influence politique en Afrique. Cependant, l'argent emprunté ne relèva pas l'économie